1ER JUIN 1944
6 h 30
Premiers messages radio à l’intention de la Résistance française:
« IL FAIT CHAUD À SUEZ », soit: sabotage des lignes de chemin de fer.
« LES DÉS SONT SUR LE TAPIS », soit: sabotage des lignes téléphoniques.
9 h 00
Le contre-espionnage allemand capte le message suivant: « LES SANGLOTS LONGS DES VIOLONS EN AUTOMNE ».
Il s’agissait de la première partie d’un message destiné à la Résistance annonçant le débarquement dans la quinzaine. Ce message sera répété les 2 et 3 juin pour avoir la certitude que la Résistance l’entendrait bien. Cependant les autorités allemandes ne prendront aucune mesure de sécurité.
DIMANCHE 4 JUIN 1944
Le maréchal Rommel part en permission en Allemagne avec l’accord du maréchal Von Runstedt. Inexplicablement, la plupart des officiers généraux de Rommel vont quitter leurs postes pour différentes raisons, et seront absents aux premières heures du débarquement.
De même, ce jour là, les 124 avions de l’escadrille du front de Normandie sont mutés sur Reims et Metz. Il ne restera que 2 avions pour assurer la couverture aérienne.
CURIEUSES ET INEXPLICABLES COÏNCIDENCES, BÉNÉFIQUES AUX ALLIÉS!
LUNDI 5 JUIN 1944
1 h 00
Le sous-marin X 23 fait surface devant Ouistreham. Il est chargé de baliser la zone de débarquement. Mais il a un jour d’avance, car le débarquement initialement prévu pour le 5 juin avait été reporté au 6 juin en raison des mauvaises conditions atmosphériques. Il devra donc replonger jusqu’au lendemain.
Des dragueurs de mines Anglais s’approchent de la côte pour dégager 5 chenaux d’accès aux plages prévues pour le débarquement UTAH – OMAHA – GOLD – JUNO – SWORD.
9 h 00
Ils ne sont pas inquiétés par les batteries allemandes, accomplissent leurs missions, puis disparaissent.
C’était l’avant-garde de la flotte de 5000 navires qui avaient déjà mis le cap sur la Normandie.
10 h 25
Le contre-espionnage Allemand capte la deuxième partie du message signifiant à la Résistance l’imminence du débarquement:
L’alerte sera transmise à l’armée du Pas de Calais mais pas à celle de Normandie.
« BLESSENT MON CŒUR D’UNE LANGUEUR MONOTONE »
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